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Les centres aquatiques et la gestion des énergies

Introduction

Les centres aquatiques jouent un rôle essentiel dans le bien-être et les activités récréatives des collectivités locales et représentent également un défi majeur en termes de gestion énergétique. Gourmands en énergie, leur fonctionnement impacte significativement l’environnement et le budget de ses propriétaires / exploitants. La présente synthèse s’appuie sur une étude réalisée par le Groupement Rhônalpin des Piscines (GRAP69) et propose des solutions concrètes aux problèmes énergétiques spécifiques à ces installations.

Un centre aquatique est un ensemble systémique énergivore par nature

Problématiques rencontrées par les exploitants

  1. Vétusté des installations
    Nombre de piscines en France, construites il y a plus de trente ans, sont obsolètes et n’incorporent pas les technologies modernes d’efficacité énergétique. Leur exploitation reste coûteuse et dépendante des énergies fossile.

  2. Haute consommation d’énergie
    Ces centres sont parmi les plus grands consommateurs d’énergie dans le secteur tertiaire, principalement due à la nécessité de chauffer de grands volumes d’eau et d’air. La règlementation sanitaire est également à l’origine d’important volume de renouvellement de ces deux fluides qu’il faut traiter en permanence.

  3. Dépendance aux énergies fossiles
    La majorité des centres utilisent des énergies fossiles pour le chauffage de l’eau et des locaux ainsi que pour le fonctionnement électrique des nombreux organes en sous-station technique. L’ensemble représente une empreinte carbone élevée et potentiellement un risque de pérennité face à la raréfaction des ressources fossiles.

  4. Gestion et suivi énergétique
    Les systèmes de gestion énergétique des centres aquatiques sont souvent dépassés, rendant difficile le suivi précis de la consommation et l’identification des opportunités d’économies d’énergie.

  5. Contraintes réglementaires
    Avec l’introduction de régulations plus strictes en matière d’énergie, notamment le décret tertiaire, les centres aquatiques sont contraints à réaliser des mises à niveau souvent onéreuses pour se conformer aux nouvelles normes.

Solutions apportées

  1. Optimisation technologique
    L’introduction de chaudières à condensation, de panneaux solaires, et d’autres innovations technologiques peut aider à réduire significativement la dépendance aux combustibles fossiles et à baisser les coûts opérationnels.

  2. Améliorations structurelles
    L’amélioration de l’isolation thermique et l’étanchéité à l’air des bâtiments sont des mesures critiques pour réduire les besoins en chauffage et en climatisation, contribuant ainsi à une meilleure efficacité énergétique des infrastructures.

  3. Stratégies de gestion
    L’adoption de systèmes modernes de monitoring énergétique permet aux gestionnaires de mieux comprendre et optimiser leur consommation d’énergie. Des logiciels avancés et des dispositifs de mesure intelligents facilitent le suivi en temps réel et l’ajustement des paramètres opérationnels pour maximiser l’efficacité.

  4. Collaborations et soutiens
    La mise en place de partenariats pour des contrats de performance énergétique et l’exploitation de subventions et d’aides gouvernementales sont essentiels pour financer les améliorations nécessaires sans alourdir les finances publiques.

  5. Éducation et sensibilisation
    Informer et former les exploitants et les usagers sur les éco-gestes et les pratiques de consommation durable peut entraîner des réductions substantielles de la consommation énergétique.

Diagnostiquer – Monitorer – Agir

« Une piscine neuve est qualifiée de très performante si :
– Sa consommation de chaleur < 1 500 – 1 800 kWhef/m²bassin.an
– Sa consommation électricité < 1 000 – 1 200 kWhef/m²bassin.an

Au global, la classification suivante est admise :
– Piscine performante < 3 000 kWhef/m²bassin.an pour la chaleur et l’électricité
– Piscine très performante < 2 500 kWhef/m²bassin.an pour la chaleur et l’électricité
– Piscine équivalent BEPOS ~ 2 000 kWhep/m².an pour la chaleur et l’électricité »

Conclusion

L’étude du GRAP69 offre un aperçu précieux des défis et des opportunités dans la gestion énergétique des centres aquatiques. Les solutions proposées, allant de l’amélioration technologique à la sensibilisation des usagers, promettent non seulement des économies significatives, mais aussi une réduction de l’impact environnemental.

L’éco-responsabilité des centres aquatiques est une valeur cible pour AME Centres Aquatiques. Ensemble, nous pouvons définir votre feuille de route vers l’efficacité et la sobriété énergétique.

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